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Mieux vaut un travail imparfait fait qu’un travail parfait pas fait

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Cette phrase m’est venue à l’esprit quand je réfléchissais à l’équilibre entre efficacité et qualité.

En cherchant la perfection, l’excellence, nous ralentissons le processus de mise en action.

A contrario, en voulant aller trop vite, dans l’action, nous augmentons le risque d’erreurs potentielles et donc baissons la qualité du résultat que l’on veut obtenir. Cette recherche d’équilibre peut donc être très frustrante…

Accepter les erreurs, refuser la médiocrité

Comme nous en avions discuté lors d’une précédente webconférence sur l’entrepreneuriat post-conventionnel, le risque zéro n’existe pas. Le statu-quo est une situation risquée en elle même car le monde avance quoiqu’il arrive (avec ou sans vous). C’est pour cette raison qu’il faut accepter l’idée que les erreurs et les échecs seront toujours présents, quoique l’on fasse. L’important sera de savoir construire avec ces risques, erreurs et échecs pour rester dans une dynamique de construction évolutive et « améliorative ». C’est ça la clef de l’efficacité, en acceptant de faire des choses imparfaites tout en cherchant à les perfectionner.

Accepter les erreurs et refuser la médiocrité pour créer des choses concrètes améliorées au fil du temps. C’est l’esprit du LEAN Startup également, dans un processus itératif (on bâtit en avançant).

Certaines entreprises ont compris l’importance de vivre avec les risques, tout en les gérant. C’est le cas de de startups devenues grandes qui ont lancé leur « Minimum Viable Product » (MVP ou Produit Minimum Viable) en ayant conscience de leur imperfection mais avec l’intention de le perfectionner. J’admire également la démarche et la résilience d’Alexandre Bortolotti et d’Harold Paris qui sont dans cette dynamique à travers leurs différents projets.

D’autres entreprises n’ont pas hésité à aider d’autres sociétés à gérer leurs risques lorsque ces derniers sont trop engageants voir dangereux (comme dans le secteur du bâtiment ou de la recherche biologique par exemple). Voyez par exemple l’entreprise Winlassie qui propose des des logiciels de gestion des risques et un logiciel pour les documents uniques pour ce type d’entreprises à haute responsabilité sociétale ou environnementale.

Créer dans l’imparfait n’est pas agir avec médiocrité

Lorsque l’on cherche à être efficace en acceptant l’imperfection mais en cherchant à perfectionner, le travail produit reste de qualité. D’ailleurs c’est souvent grâce à l’action que l’on progresse et que l’on arrive à augmenter la qualité de son travail. La réflexion pure ne permet pas d’augmenter en compétences dans ce sens. Finalement, créer des choses imparfaites permet de réaliser des choses de meilleure qualité à long terme qu’une quête de la perfection avant la création.

Etes-vous d’accord avec cette phrase ? Si oui, je vous invite à le faire savoir sur vos réseaux sociaux en partageant l’image ci-dessous :

parfait imparfait

Par Jérôme HOARAU

Jérôme Hoarau est conférencier en soft skills (Jerome-Hoarau.com) et est co-organisateur du championnat de France officiel de Lecture Rapide et de Mind Mapping. Il a obtenu plusieurs titres de sport du cerveau tels que :
- Champion du monde de Mind Mapping 2018
- Champion du Royaume-Uni de Mind Mapping 2019
- Vice-champion du Royaume-Uni en Lecture Rapide 2019
Il est le co-auteur des livres "Les Gentils aussi méritent de réussir" (Alisio) et de "Soft Skills (Dunod). Il a également co-fondé le site PassiondApprendre.com.

7 réponses sur « Mieux vaut un travail imparfait fait qu’un travail parfait pas fait »

Très bon article Jérôme ! Après 10 ans d’expérience professionnelle, je suis arrivé exactement aux mêmes conclusions que toi. Tu y es arrivé plus vite, bravo 🙂 Grâce à ce billet, j’espère que d’autres pourront découvrir et profiter de ces principes universels avant d’avoir 30 ans 🙂

Effectivement, les principes importants pour quelqu’un qui veut construire :

– Principe 1 : « Accepter l’idée que les erreurs et les échecs seront toujours présents => la meilleure façon de ne pas faire d’erreurs, c’est de ne rien faire.

– Principe 2 : « Rester dans une dynamique […] améliorative » => une erreur est le symptôme que nous avons quelque chose à apprendre. A moins d’avoir un professeur ou un mentor (ce qui est l’idéal, mais pas toujours possible), le seule autre façon d’apprendre, est par essai-erreur; c’est la base de la science expérimentale. Faire une erreur est donc une bonne nouvelle puisque c’est l’occasion d’apprendre et de s’améliorer, pour peu que l’on prenne le temps de se pencher sur la source de l’erreur.

– Principe 3 : « Créer des choses […] dans un processus itératif (on bâtit en avançant) » => c’est une conséquence des 2 premiers principes. Les grandes réalisations ne sont pas la conséquence d’une action unique ou une décision unique. C’est au contraire l’accumulation d’une énorme quantité de petites actions et de petites améliorations. Cela se retrouve plus ou moins dans certains adages bien connus :

– « Genius is one percent inspiration, ninety nine percent perspiration » (Thomas Edison)
– « Rome ne s’est pas faite en un jour »
– « Standing on the shoulder of giants » (Isaac Newton)

Dans le même ordre d’idée, je conseille la vidéo d’Heidi Halvorson : http://vimeo.com/86610705

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