Catégories
Entreprenariat

Comment réussir l’exportation de sa solution à l’étranger ?

C’est une envie que j’ai toujours eue : avoir une entreprise à l’international. Mais quelles sont les étapes et surtout, les conditions préalables pour pouvoir internationaliser sa solution à l’étranger ?

Ayant moi-même quelques projets à l’étranger et ayant constitué un réseau international de coachs en techniques d’apprentissage efficace avec La-Semaine.com, je suis aujourd’hui confronté régulièrement à ces questionnements. Dans cet article, je partagerai avec vous quelques retours d’expérience en la matière.

Oser déléguer

Je suis quelqu’un d’impatient. J’adore aller vite. C’est pour cette raison que je n’hésite pas à relever de nombreux défis, qu’ils soient en France ou à l’étranger. Si cette dynamique apporte de nombreux avantages en matière de stimulation intellectuelle et de développement cognitif, elle apporte en revanche du stress car mène régulièrement au surmenage et aux erreurs.

Si j’ai pu éviter jusqu’à maintenant le surmenage grâce à des techniques de gestion du stress, j’ai en revanche eu du mal à éviter les erreurs. Voici un exemple concret : vouloir tout faire soi-même et notamment les traductions. N’étant pas natif en anglais, et même si je suis bilingue aujourd’hui, je fais encore des erreurs à l’écrit. Mon apprentissage dans ce cas : déléguer cette tâche à des natifs et à des professionnels, car les fautes font généralement mal aux yeux de vos clients potentiels.

Voici une agence de traduction qui m’a l’air sérieux en la matière : TextMaster.

Au delà de savoir déléguer, il me semble important aujourd’hui de s’assurer d’une base solide avant de s’exporter :

  • un socle financier pour ne pas se mettre en danger,
  • une ressource temporelle conséquente et de l’énergie pour déployer de nouveaux projets,
  • une solution validée sur le terrain.

Se construire un socle solide avant de s’exporter

Il est à mon avis beaucoup plus simple de déployer une solution qui a déjà fait ses preuves dans son pays d’origine plutôt que de vouloir toujours tout construire de zéro. C’est ce dont je me suis rendu compte personnellement à Londres.

Les ressources financières et temporelles ne sont pas suffisantes à mon avis pour réussir son exportation : il faut aussi des preuves, un système déjà bien huilé et des recommandations. Je vous encourage donc à bien travailler votre produit ou service, de le valider auprès de vos clients et d’avoir leurs témoignages avant de tenter l’aventure à l’international.

Vous pouvez aussi commencer par utiliser la stratégie de déploiement (communication et vente) qui a le mieux fonctionné pour vous plutôt que de chercher à ré-inventer la roue, cela fait partie de votre socle solide sur lequel vous reposer pour vous exporter.

Par Jérôme HOARAU

Jérôme Hoarau est conférencier en soft skills (Jerome-Hoarau.com) et est co-organisateur du championnat de France officiel de Lecture Rapide et de Mind Mapping. Il a obtenu plusieurs titres de sport du cerveau tels que :
- Champion du monde de Mind Mapping 2018
- Champion du Royaume-Uni de Mind Mapping 2019
- Vice-champion du Royaume-Uni en Lecture Rapide 2019
Il est le co-auteur des livres "Les Gentils aussi méritent de réussir" (Alisio) et de "Soft Skills (Dunod). Il a également co-fondé le site PassiondApprendre.com.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.