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Entreprenariat

Comment devenir un web entrepreneur en 2021 et réussir ?

L’entrepreneuriat est une voie professionnelle de plus en plus empruntée. Néanmoins, même si elle offre de grandes opportunités en termes de réussite professionnelle, personnelle et financière, elle apporte aussi son lot de risques et de surprises.

D’où l’importance de bien se préparer en amont et de se poser les bonnes questions avant de se lancer.

Dans cet article, je répondrai à 7 questions majeures que je me pose avant de lancer un projet web :

  • Comment valider si mon idée est une bonne idée ?
  • Comment m’assurer de monter en compétences et en connaissances avant de me lancer ?
  • Qui est mon client idéal ?
  • Comment toucher mon client (communication et marketing) ?
  • Quelle solution technologique adopter pour déployer ma solution sur internet ?
  • Comment m’assurer de progresser et d’améliorer ma solution ?
  • Quelle forme administrative prendra mon projet ?

Comment valider si mon idée est une bonne idée ?

Souvent j’entends cette phrase de la part d’entrepreneurs : « j’ai une superbe idée de business, en revanche je ne peux pas en parler car je ne veux pas que quelqu’un me la vole. »

Je trouve que cette manière de penser est contre-productive à plusieurs niveaux :

  • Elle maintient l’entrepreneur dans un mindset de peur, en voyant les autres comme des concurrents plutôt que des partenaires.
  • Elle coupe les opportunités d’enrichir l’idée grâce aux apports extérieurs.
  • Nous sommes plus de 7 milliards d’humains sur cette Terre. Il est peu probable que l’entrepreneur qui ait une idée soit le seul au monde à l’avoir…

Pour valider la qualité d’une idée, il est indispensable pour moi de s’ouvrir au monde plutôt que de s’isoler dans son coin. En effet, valider une idée requiert de :

  • En parler à d’autres personnes pour avoir des retours constructifs (éviter les personnes qui pourraient apporter des retours destructifs plutôt que constructifs)
  • Et surtout, créer un MVP (Minimum Viable Product), un produit en version « beta » pour le tester pour de vrai et voir si des personnes sont prêtes à payer pour ce que vous proposez.

Combien de fois cela m’est arrivé d’avoir une multitude de personnes me dire que mon idée est géniale, mais qu’une fois lancée, personne ne met la main au portefeuille ?

Ce que j’en retiens, c’est que la meilleure validation d’une idée, ce sont des clients : des personnes qui ont un besoin, qui payent pour votre produit ou service, et qui vous donnent un retour sur leur expérience !

Comment m’assurer de monter en compétences et en connaissances avant de me lancer ?

Mon métier en tant que coach en soft skills consiste à créer des programmes d’entrainements du cerveau pour mes clients, afin qu’ils deviennent la meilleure version d’eux-mêmes.

En effet, travailler sur les objectifs est important, mais ce n’est pas suffisant. Il est important également de travailler sur soi, afin de devenir la personne qui soit capable d’atteindre ses objectifs.

Par exemple, si un entrepreneur souhaite créer un business dans le domaine de la nutrition, c’est important qu’il développe les connaissances et les compétences liés à ce domaine, mais aussi dans celui du marketing, de la vente, de la gestion, de l’organisation, etc.

Afin de m’assurer de développer les bonnes compétences et les savoirs nécessaires à l’atteinte de mon objectif, voici les questions que je me pose :

  • Quelle est la personne que j’ai envie de devenir pour atteindre ce résultat ?
  • Qu’est ce que je dois faire tous les jours pour réussir ?
  • Qui sont les personnes qui ont réussi dans mon milieu ? Quelles sont les compétences et les savoir qu’elles ont et que je peux apprendre moi aussi ?
  • Quelle est LA compétence la plus importante que je dois développer maintenant pour avancer au plus vite vers mon objectif ?

Les réponses à ces questions permettent de dresser un vrai plan de montée en compétences et en connaissances !

Qui est mon client idéal ?

Une des plus grosses erreurs que j’ai faites en entrepreneuriat a été de lancer un projet en me focalisant sur l’idée plutôt que mes clients.

Or, les gens n’achètent pas une idée, ils achètent une solution qui améliore leur vie. D’où l’importance absolue de rester centré sur les besoins et les attentes du client plutôt que son idée.

Mais la question est donc : qui est mon client ?

Si c’est « tout le monde », alors c’est « personne ». Personne ne veut être « tout le monde ». Nous sommes dans une ère de la personnalisation et plus dans l’ère de la consommation de masse. Donc si un entrepreneur souhaite réussir à vendre ses produits ou services, il est indispensable qu’il identifie avec précision son client idéal, celui qu’il a envie de servir avant tout (sachant qu’on ne sert pas un père au foyer comme une chercheuse en physique en astrophysique).

La personnalisation et le ciblage : deux termes clés à garder en tête quand on se lance.

Comment toucher mon client (communication et marketing) ?

L’un des avantages de savoir cibler un client idéal, c’est de pouvoir le trouver plus facilement.

Si par exemple votre client idéal est une femme qui veut améliorer l’éducation de ses enfants tout en développant une activité professionnelle en indépendant, vous savoir que vous pourrez la trouver sur des groupes liés à l’entrepreneuriat au féminin ou sur des thèmes liés à l’éducation.

La clé aussi est donc, une fois avoir bien défini votre cible, d’identifier les « lieux » dans lesquels votre client idéal est.

Par exemple, pour mon activité de coach de dirigeant, je sais que le meilleur lieu pour échanger avec ma cible idéale est LinkedIn par exemple.

Et vous ?

Quelle solution technologique adopter pour déployer ma solution sur internet ?

Maintenant que vous avez clarifié votre idée, que vous avez fait votre version béta, vous avez votre client type et savez où le trouver sur Internet, vient maintenant la phase de distribution et de vente.

Comment allez-vous vendre et partager votre solution à votre client ? Grâce à quel outil technologique ?

Il existe maintenant un grand nombre de solutions clé en main vous permettant, sans avoir besoin de compétences en développement web ou en code, de déployer votre solution et votre site internet.

Par exemple, si vous voulez simplement présenter votre activité, la plateforme WordPress peut-être adaptée aux sites vitrines. Si vous vous lancez dans le e-commerce, vous pouvez vous tourner vers la solution française WiziShop. Enfin, si votre business tourne plutôt autour du dropshipping, découvrez le service récent Dropizi, pour créer votre propre site internet commercial en quelques clics.

Il n’a jamais été aussi simple d’entreprendre et d’accéder au monde entier qu’aujourd’hui !

Comment m’assurer de progresser et d’améliorer ma solution ?

Une fois la solution déployée et votre site en ligne, vient maintenant la phase d’amélioration continue.

Comment allez-vous continuer de progresser et apporter encore plus de valeur à vos clients ?

Voici les questions que je me pose pour pouvoir progresser par moi-même :

  • Qu’est-ce que je peux arrêter de faire pour simplifier ma solution ?
  • Qu’est-ce que je peux faire de nouveau pour améliorer la solution ?
  • Qu’est-ce que je peux améliorer d’existant aujourd’hui ?

Mais parfois, se questionnaire soi-même ne suffit pas, d’où l’intérêt de questionner directement ses clients pour progresser. Voici les questions que je pose régulièrement à mes clients :

  • Qu’aimez-vous le plus dans ma solution ?
  • Qu’aimez-vous le moins ?
  • Qu’auriez-vous aimé avoir que vous n’avez pas encore aujourd’hui ?

Avec ces trois questions, j’obtiens de vraies pépites pour améliorer mes services et mes produits !

Quelle forme administrative prendra mon projet ?

Pour ma part, c’est la question que j’aime le moins, car implique la dimension administrative. Pourtant c’est important.

Si vous êtes prestataire de service pour les particuliers, et que vous n’avez pas voire pas de dépenses, alors pas besoin de vous prendre la tête, vous pouvez opter pour le statut d’autoentrepreneur.

En revanche, si vous avez des frais et des dépenses, il serait alors surement plus malin d’opter pour une raison sociale à part entière comme une EURL ou une SASU par exemple.

Mais n’étant pas un expert du sujet, je vous invite plutôt à faire des recherches complémentaires sur le sujet ou à consulter un expert avant de créer votre société.

Par Jérôme HOARAU

Jérôme Hoarau est conférencier en soft skills (Jerome-Hoarau.com) et est co-organisateur du championnat de France officiel de Lecture Rapide et de Mind Mapping. Il a obtenu plusieurs titres de sport du cerveau tels que :
- Champion du monde de Mind Mapping 2018
- Champion du Royaume-Uni de Mind Mapping 2019
- Vice-champion du Royaume-Uni en Lecture Rapide 2019
Il est le co-auteur des livres "Les Gentils aussi méritent de réussir" (Alisio) et de "Soft Skills (Dunod). Il a également co-fondé le site PassiondApprendre.com.

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