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Le sport, une façon d’entreprendre

crédit photo : photo-libre.fr

Aujourd’hui j’accueille sur le blog Pourquoi Entreprendre un blogueur entrepreneur et sportif  !

Jérôme Lecombe est le fondateur de mindeez, un blog sur le marketing. Il est passionné par l’ultra-trail (qu’il pratique régulièrement) qui sont des courses en haute montagne faisant autour de 140 km. En tant qu’entrepreneur, il est consultant en référencement et en storrytelling. Il est également le fondateur du blog SEO Pureside. Voici sans plus attendre son article. Bonne lecture !

 

 

Mais qu’est ce que le sport peut avoir comme rapport avec l’entrepreneuriat ? En quoi le sport peut aider à entreprendre ?

Avant tout le sport n’est pas qu’un simple exercice physique mais bien une hygiène de vie, d’un ensemble. Dès lors entre en jeu différents paramètres : la nutrition, le sommeil, la récupération musculaire et le plus important la préparation mentale. Dans ce cas, le sport se pratique tous les jours, même quand on n’est pas à l’entrainement.

 

Le sport, vecteur d’accomplissement personnel :

Au delà de la performance sportive, le sport est un accomplissement personnel. Une compétition c’est plusieurs mois d’entrainement, des difficultés surmontées, des doutes surpassés. Même si le résultat n’est pas le bon c‘est avant tout une expérience enrichissante humainement et un réel travail sur soi.

De plus,  vous n’êtes souvent pas le seul à vous embarquer dans l’aventure. Votre famille, vos amis vous suivant et participent à l’aventure que ce soit avec un soutien psychologique, émotionnel ou logistique. Une façon de partager des expériences riches.

Ce sont toutes les étapes : crises de joie, engueulades, crises de doutes qui rendent une aventure enrichissante. Ce schéma est le même lorsque l’on décide d’entreprendre, de se lancer dans un nouveau projet.

La réelle satisfaction provient plus du chemin parcouru,  que de l’arrivée. Les choses n’ont pas la même valeur lorsqu’on les acquiert en parcourant un long chemin ou lorsqu’elles nous tombent directement dans le bec. Le résultat importe peu face à l’expérience humaine vécue.  Quelle satisfaction de voir que son projet aboutit après tant de travail.

Se mettre chaque jour au  défi :

Le sport est un vecteur de motivation puissant, il permet de se mettre chaque jour au défi pour se surpasser physiquement et psychologiquement.

Se défier est stimulant car cela permet de se dépasser, de prendre confiance en soi, d’aller plus loin pour se réaliser.

Lorsque l’on entreprend, on retrouve cette notion de défi. Dans notre conjoncture on ne peut pas se permettre de lancer un projet et d’attendre que ça roule. Il faut constamment innover, se recycler, pour s’en sortir.  Dans ce cas nous mettons à profit toutes nos capacités pour trouver une solution qui nous amènera à la victoire. Un sentiment de fierté très agréable s’en dégage car nous mettons en œuvre toutes nos capacités pour y arriver.

 

La gestion de l’effort :

Travailler son esprit positif est l’une des premières choses que l’on apprend en compétition.

On se dira :

« Il ne reste plus que 10 kilomètres

Plutôt que :

« Il reste encore 10 kilomètres. »

 

La différence parait infime et pourtant elle fait une grande différence sur le mental. On apprend, à toujours voir la situation du côté positif. Face à la douleur on apprend à la dominer plutôt qu’à s’en plaindre.

En compétition on finit tous par avoir mal quelque part. Deux solutions : soit on se demande pourquoi ça nous arrive à nous, soit  on se demande comment affronter le problème,  quelle est la meilleure solution pour finir la course au plus vite.

Lorsque l’on entreprend le principe est le même. On peut choisir de remettre en question son produit, son business model ou de se lamenter sur son sort pour savoir pourquoi ça ne fonctionne pas. Bien évidemment qu’il faut apprendre de ses échecs.  Mais une fois que l’on comprend la cause il ne faut pas rester à se lamenter sur les causes de son échec.

Quand on court un marathon on se rend compte que le chemin  n’est pas tracé d’avance et qu’il est loin d’être linéaire. Quand on entreprend c’est le même combat. La réalité  ne correspondra que très rarement à votre business plan. Et c’est tant mieux car la vie n’est pas linéaire ! On s’ennuierait sinon.

 

Techniques de visualisation :

Se visualiser en train de réussir son objectif ou durant les moments  de bonheur qu’apporte la victoire est une technique très performante pour contrer les moments de doutes, les idées négatives que nous traversons tous durant une compétition.

Quand il s’agit de monter un projet, nous trouverons également tous des périodes de doutes, de moments de remise en questions. Penser au bonheur que nous apportera la réussite de notre projet est une façon efficace de rester concentrer sur son objectif.

L’effort devient un jeu :

Lorsque l’on n’est pas sensibilisé à l’effort, cela peut être un calvaire, une souffrance inutile. Mais dès que l’on dépasse ce stade, le sport devient une réelle satisfaction et source de bonheur. Très vite on comprend qu’il ne s’agit pas d’un effort mais d’un jeu, un jeu bon pour la santé. A partir de ce moment on ne ressent plus l’effort comme une contrainte mais comme un réel plaisir.

Très souvent on me dit :

« Mais tu es fou pour faire autant de kilomètres. »

Je réponds :

« Non je ne suis pas quelqu’un de maso, si je le fais c’est que cela apporte une réelle satisfaction »

Prendre l’effort comme un plaisir facilite beaucoup les choses. Beaucoup de situations vous paraissent moins compliquées ni même insurmontables.

Quand il s’agit d’entreprendre c’est un peu la même chose. Cela a des avantages et des contraintes, mais la passion nous fait oublier les contraintes au point de croire qu’il ne s’agit pas d’un vrai travail.

Se dire que l’on a de la chance d’être ici, de vivre cette expérience :

Aller jusqu’au bout d’une aventure est une expérience inoubliable. Cette expérience est voulue. Tout le monde n’a pas la chance de pouvoir vivre de telles expériences. Tout le monde ne se donne pas les moyens, malgré leurs envies, de se lancer dans l’aventure. Si vous avez fait ce choix vous ne pouvez qu’être heureux d’être à cette place.

Puis il ne faut pas oublier, que nous pouvons réaliser ce type d’expériences alors que les ¾ de la population essaie de survivre chaque jour.

 

Par Jérôme HOARAU

Jérôme Hoarau est conférencier en soft skills (Jerome-Hoarau.com) et est co-organisateur du championnat de France officiel de Lecture Rapide et de Mind Mapping. Il a obtenu plusieurs titres de sport du cerveau tels que :
- Champion du monde de Mind Mapping 2018
- Champion du Royaume-Uni de Mind Mapping 2019
- Vice-champion du Royaume-Uni en Lecture Rapide 2019
Il est le co-auteur des livres "Les Gentils aussi méritent de réussir" (Alisio) et de "Soft Skills (Dunod). Il a également co-fondé le site PassiondApprendre.com.

2 réponses sur « Le sport, une façon d’entreprendre »

Bonjour Jérôme,

Entreprendre part d’une volonté d’accomplir quelque chose.
De cette observation, il est très juste de dire qu’entreprendre est une forme de sport. C’est une discipline qui demande de la rigueur, de l’épanouissement, de la motivation, de la stratégie. Le seul aspect que je ne vois pas est la prospection (qui représente quand même 80% de l’activité d’une entreprise).

On peut dire que le sport est une forme d’entrepreneuriat sans risque 🙂

Merci pour la réflexion 😉
Jérémy

Bonjour Jérémy !
Oui je suis tout à fait d’accord avec le point de vu de Jérôme (l’auteur de cet article) et avec le tien. C’est peut-être le sport qui a forgé mon caractère étant plus jeune qui m’a amené vers cette voie de l’entrepreneuriat.

Bonne continuation à toi.

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