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La santé de notre économie dépend-elle du Président de la République ?

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Cette question m’est venue suite à la lecture d’un article paru sur Le Monde « Economie : les bons et mauvais points du quinquennat Hollande« . Je me rends compte que beaucoup des maux que subissent notre société aujourd’hui sont attribués à la seule responsabilité des décideurs politiques, ici le Président de La République en l’occurence.

Avant d’aller dans le fond de ma pensée dans cet article, je vais préciser mon intention : je ne souhaite pas parler de politique ou d’économie, et encore moins de faire du « french bashing ». Si vous voulez lire un article coup de gueule pour râler contre le gouvernement, les grandes corporations ou les illuminatis, désolé mais vous serez déçu.

Mon intention ici est plutôt de vous faire comprendre que, même s’il est évident que ces décideurs ont une influence plus ou moins importantes sur les malheurs de notre société aujourd’hui, notamment économiques, c’est à nous de décider si nous leur donnons le privilège de tout contrôler dans le monde, et notamment notre vie.

Mon message ici n’est pas politique, économique ou social, il est humain : n’attribuez pas toutes les réussites ou tous les échecs d’un pays à une personne ou à un système en particulier, surtout si vous le désapprouvez, car vous le renforcerez…

Donner le pouvoir de changer à l’autre c’est se l’enlever à soi-même

La France et d’autres pays connaissent des difficultés économiques bien épicées ces dernières années. A cela s’ajoute des défis sociaux de plus en plus pimentés pour donner un cocktail rempli de frustrations et d’agacement. Le premier réflexe lorsque l’on est pris dans ce shaker désagréable : « à qui la faute ? » Il nous faut un coupable.

D’ailleurs, si ce coupable peut être unique c’est encore plus simple. Donc nous choisissons la personne qui a priori devrait porter sur ses épaules les plus lourdes responsabilités de son pays. Finalement cette personne a été élue pour cela en grande partie c’est vrai, il faut assumer. Mais que se passe-t-il réellement lorsque l’on attribue un bilan d’un pays à une seule personne ?

  1. L’inconscient collectif accepte le fait qu’il n’y a qu’un seul responsable de la situation collective : le dirigeant.
  2. Par conséquent les autres citoyens ne sont pas responsables de cette situation.
  3. S’ils ne sont pas responsables, alors il n’ont aucun pouvoir pour améliorer les choses.
  4. Les citoyens deviennent passifs et fatalistes vis-à-vis de ce qu’il se passe dans leur pays, et donc dans leur vie.
  5. La victimisation se généralise, les prises d’initiative se raréfient.
  6. Si le décideur « responsable de la situation collective » est entreprenant, il impulsera la grande majorité des intiatives et augmentera donc son pouvoir et sa puissance.
  7. Les autres citoyens se sentent encore plus impuissants.
  8. Le cercle vicieux de la victimisation / déresponsabilisation se met en place…

Le puissance c’est la capacité à faire, le pouvoir c’est la capacité à faire faire.

Mon message est assez simplifié ici bien entendu, la réalité étant bien plus complexe : pas tous les citoyens sont dans cette dynamique de déresponsabilisation bien entendu, et heureusement. Et ce cheminement mental n’est pas une représentation de la réalité non plus, juste un scénario pouvant prendre vie pour certaines personnes tombant dans le piège de la déresponsabilisation et de la victimisation.

Tout cela pour vous dire que finalement tout est question de choix : est-ce que je choisis d’attribuer les résultats que je vis dans ma vie à une organisation ou à une personne en particulier, ou est-ce que je ne mets pas le focus sur le responsable mais plutôt sur la recherche de solution concrète ?

A la réaction, choisir la proaction

Quand on râle ou que l’on proteste contre quelque chose, on réagit contre cette chose. On est dans une dynamique d’action réaction. Mais comme vous le voyez, la réaction passe en second lieu, c’est le protagoniste à l’origine de l’action qui est initiateur de la dynamique. Quand une personne vous provoque et que vous réagissez, c’est l’autre personne qui a initié la première action. C’est donc a priori elle la personne la plus responsable de la situation. Mais dans ce cas, le première pensée que l’on a c’est que c’est à elle de prendre des responsabilités pour améliorer la situation, pas nous. Nous ne faisons que réagir face à une injustice.

Mais il arrive rarement que la personne ayant provoqué la situation de départ ayant entrainé une réaction prenne ses responsabilités pour améliorer la situation. Elle va au contraire réagir à la réaction, ce qui envenimera encore plus les choses.

Que faire donc ?

Pour ma part je m’applique autant que possible la philosophie de la solution : chercher à être utile et à améliorer les situations. En mettant mon ego de côté, et en me focalisant sur la situation pour améliorer la situation, je ne réagis pas, j’agis.

« NE T’ATTAQUE PAS AU SYSTEME. DEMODE-LE !  » – Bernard Werber

En adoptant cette philosophie, vous vous libérez du cercle vicieux de la réaction pour entrer dans le cercle vertueux et libérant de la proaction. C’est ce que j’impulse dans mes séances de coaching avec mes clients.

Pourquoi j’ai choisi d’accompagner les personnes à reprendre leur puissance et leur pouvoir en main

Je suis convaincu que notre société et le monde en général, se porteront mieux lorsque les personnes reprendront leur puissance et leur pouvoir en main en remplaçant le réflexe du « c’est de sa faute » à « qu’est ce que je peux faire pour améliorer ça ». Bien entendu, l’idée n’est pas de tous se transformer en sauveurs en cherchant à améliorer le monde à tout prix. L’idée est de choisir ses combats plutôt que d’être choisis par eux. Les injustices sont tellement nombreuses qu’il n’est pas humainement possible de tous s’y attaquer chacun d’entre nous. En revanche nous sommes assez nombreux sur Terre pour avoir confiance dans notre capacité à couvrir l’étendue des défis auxquels font face les humains sur cette planète. Pour cela chacun peut choisir son combat et contribuer à l’amélioration de l’humanité.

Et dans la vie quotidienne, cela reviendrait tout simplement à mieux vivre chaque situation, surtout les plus désagréables :

  • Transformer la frustration d’un conflit en recherche de solutions en vue d’une réconciliation,
  • Arrêter d’espérer la réalisation d’une tâche d’un collègue et formuler de manière constructive son besoin,
  • Ne plus se laisser démotiver par un échec mais chercher tout de suite une autre solution pour rebondir,
  • Accompagner ses équipes pour améliorer leurs performances plutôt qu’à les punir,

La liste est infinie bien entendue. De nombreux dirigeants et employés que j’accompagne à travers du coaching prennent conscience de l’importance d’avoir cet état d’esprit au quotidien pour avancer dans leurs projets tout en gardant une bonne santé mentale et émotionnelle.

Si vous aussi vous avez envie de cultiver votre puissance et votre pouvoir, ou ceux de vos collaborateurs, je serais ravi d’en discuter lors d’un appel. Je vous invite à me contacter via le formulaire ci-dessous pour voir comment nous pouvons collaborer ensemble :

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Par Jérôme HOARAU

Jérôme Hoarau est conférencier en soft skills (Jerome-Hoarau.com) et est co-organisateur du championnat de France officiel de Lecture Rapide et de Mind Mapping. Il a obtenu plusieurs titres de sport du cerveau tels que :
- Champion du monde de Mind Mapping 2018
- Champion du Royaume-Uni de Mind Mapping 2019
- Vice-champion du Royaume-Uni en Lecture Rapide 2019
Il est le co-auteur des livres "Les Gentils aussi méritent de réussir" (Alisio) et de "Soft Skills (Dunod). Il a également co-fondé le site PassiondApprendre.com.

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